Rabbit a l'apparence d'une jeune adolescente, une ado qui avoisine les 15 ans, et qui possède des cheveux lui tombant aux épaules, frisés et châtains foncés. Sa peau est légèrement hâlée. Son visage au nez légèrement en trompette est toujours en train de sourire, sourire d'une manière peu engageante, qui fait froid dans le dos, parce que ce sourire est fou. Ses yeux sont cachés par son chapeau, comme la moitié haut de son visage en fait. On ne voit que son nez et ses lèvres étirées en ce sourire de Chat du Cheshire -et pourtant, c'est bien le Lapin Blanc.

Le chapeau de Rabbit est grand, un peu biscornu, crochu au bout, comme un chapeau de sorcière comme on se les imagines. Il à une couleur aubergine très foncé, presque noir, et possède trois décorations : accrochés au côté gauche, une carte de l'As de Coeur accompagné d'une longue plume rouge et pendu au bout crochu, une petite montre à sautoir sertie d'un coeur. De ce chapeau sortent deux oreilles de lapin blanches : la gauche pendouille sur ses cheveux et la droite est relevée, toujours à l'affût.

C'te sorcière s'habille toujours avec des vêtements d'homme d'une ancienne époque : veste à queue de pie bleu pétrole au col rabattu sur le cou, une chemise à jabot rose, un pantalon slim noir et des bottes montantes en cuir foncé. Une énorme montre à gousset pend à son cou. Son pantalon est troué au niveau de ses fesses pour laisser passer sa queue de lapin, une queue qui a perdu bien des poils je l'admet.

Je dois vous avouer que les seules fois où Rabbit à daigné soulever son chapeau, c'était pour tirer une tête de ce genre : http://c6.img.v4.skyrock.net/6278/77006278/pics/3093994777_1_11_QXhAIkDA.jpg

Rabbit fait peur. Ah ça oui. Déjà, son sourire peu engageant qu'elle colle en permanence sur sa face ferait trembler un ange. Et puis surtout, ce sourire est justifié. La mademoiselle est complètement folle... Ses mouvements sont imprévisibles, souvent peu assurés comme si elle n'était qu'une poupée désarticulée, et il lui prend souvent l'envie de ricaner pour un rien. En plus de ça Rabbit peut adopter un comportement violent et du fait de ses mouvements aléatoires il est compliqué de savoir ce qu'elle veut faire -si tant est qu'elle même en ai la moindre idée... D'autre fois vous pourrez très bien rencontrer une Rabbit calme et silencieuse qui se proposera de vous aider à retrouver votre chemin et ce, même si vous n'êtes pas perdu. Elle peut également se révéler très vulgaire voir criarde et provocante. En gros, elle est folle, quoi.

Un petit conseil au cas où : son balais volant (oui, celui-ci, celui avec le coeur au bout et les petits crânes de vous ne savez quoi peints en roses pendus au bois) est la deuxième chose la plus précieuse qu'elle possède après sa grosse montre à gousset. Si il est impossible de voler la montre, il vous semblera plus simple de voler son balais. Grossière erreur, vous risquez de vous retrouver pendu à un arbre.

Il était une fois, une jeune fille du nom d'Alice. Elle était née de deux parents sorciers gentils et aimants, bien qu'ils se séparèrent alors qu'elle avait deux ans. La jeune Alice était une petite sorcière passionnée de littérature, elle dévorait tout les livres qu'elle avait sous la main, même ceux de Magie Avancée. Bien qu'encore jeune (sept ans) elle savait lire comme un adulte et peut-être même mieux. Quand elle eut 11 ans, elle tomba sur un livre usé et presque en morceaux; heureusement pour elle et sa curiosité piquée au vif, ce livre possédait encore toutes ses pages. Son titre était : Alice au Pays des Merveilles.

Alice était amusée du fait que l'héroïne posséda le même nom qu'elle et elle se plaisait à s'imaginer à la place de celle-ci. Ce livre lui plut tant, qu'elle lut deux fois.

Et puis, un jour, une personne arriva. Sorcier ou démon, Alice ne le sut jamais. Cette personne tua ses parents avant de s'en prendre à elle, en l'envoyant dans une espèce de coma. Un coma cauchemardesque dans lequel elle attérit à Wonderland.

Elle rencontra d'abord le Lapin Blanc qui la guida jusqu'à un trou, puis dans une grande salle où la logique était prohibée : des tables aux murs, des lustres au sol et des portes au plafond. La Lapin passa par une petite porte, qu'Alice ne pouvait pas traverser. Je suppose que vous connaissez aussi bien que moi l'histoire d'Alice au Pays des Merveilles, je n'ai donc pas besoin de raconter les déboires de la future Rabbit. Je vais donc passer directement au moment qui m'intéresse.

Au fur et à mesure de son périple, Alice sentait que quelque chose clochait; autant dans sa tête qu'à Wonderland. Le ciel devenait rouge, les arbres noirs et perdaient leurs feuilles. Alors, quand elle se retrouva face à la Reine de Coeur, l'Épée Vorpaline en main, elle fit la seule chose qui lui vint à l'esprit : elle décapita la Reine.

La folie insidieuse de l'assassin de ses parents commença alors à prendre possession d'Alice et elle se mit à tuer toutes les personnes qu'elle avait rencontré jusque là. Dodo, le Chapelier, le Lièvre de Mars, le Chat du Cheshire... Et finalement, au bout de ce qui lui sembla être plusieurs semaines de recherches, elle n'avait toujours pas trouvé le Lapin Blanc.

"COUCOOOUUUU Lapiiiiiiiin viens me VOOIIIR je sais que tu es par ICIIIIIIII !! ♥ LAPIIIIIIIIN ! ♫ Lapin lapin lapiiiiiiiiin !! PETIT LAPIIIIIIIIIN !! ♪"

Elle passa un temps fou à chercher le Lapin Blanc et quand enfin elle le trouva, elle prit un malin plaisir à lui faire mal avant de l'achever, toujours en riant. Et, alors qu'elle baignait dans le sang du Lapin, la folie s'insinua totalement en elle.

C'est à ce moment qu'elle se réveilla. Sans qu'elle ne le sache, il s'était écoulé près de 5 ans depuis l'assassinat de ses parents. Alice avait tout oublié de son passé : son nom, son identité, ses parents, l'assassin. Il ne restait plus que White Rabbit, la sorcière aux oreilles de lapin, la sorcière qui à usurpé la place du Lapin Blanc.

Car oui Rabbit se prend désormais pour le Lapin Blanc, en une version bien plus sadique et sanglante. Depuis elle erre sans but précis ici sur Laigann, un peu comme un fantôme, et essaie de se distraire par tout les moyens -bien sûr ces moyens ne plaisent pas à tout le monde fut la folie qui l'habite...